Coco Amande
  • Blog
  • Ma mission
  • Contact
Coco Amande

La santé se croque en famille

  • Blog
  • Ma mission
  • Contact
Auteur

Raphaelle

Raphaelle

Fruits à coque et gluten comptent parmi les allergènes majeurs. Les introduire au bon moment permet de prévenir les allergies.
Diversification

Prévenir les allergies alimentaires, c’est possible !

par Raphaelle 20 août 2020
Écrit par Raphaelle

Des études on récemment montré qu’il était possible de prévenir les allergies alimentaires. Sais-tu que depuis quelques années, les recommandations en matière d’introduction des allergènes pendant la diversification alimentaire ont changé ? Même si le champ de l’allergologie reste encore assez flou, il est intéressant de se pencher sur le sujet afin de donner toutes les chances à nos enfants d’éviter les allergies alimentaires.


Avant, on préconisait de retarder l’introduction des allergènes. Je croise encore des parents qui attendent les 3 ans de leur enfant avant de donner des fruits à coque par exemple (amande, noisette etc.).  A chaque fois que j’échange avec des parents qui démarrent la diversification pour leur enfant, je leur demande quelles ont été les recommandations de leur pédiatre. Très peu d’entre eux sont au fait des dernières recommandations, ce qui m’étonne toujours.


Suivre les dernières recommandations permet de diminuer le risque d’allergie alimentaire, sachant qu’environ 8% des enfants et 3% des adultes sont touchés actuellement. Des chiffres qui sont plutôt à la hausse ces dernières années.


La vie d’une personne allergique est très compliquée. Cela a tendance à isoler les enfants et à compliquer la vie des parents car il faut faire attention à tout !

Autant mettre toutes les chances de son côté pour éviter ce problème, même si rien ne peut garantir qu’on n’aura pas d’allergie à un moment dans sa vie.


Les recherches récentes ont permis de comprendre deux choses cruciales :

  1. Il existe une « fenêtre de tolérance » entre 4 mois et 9 mois environ. Pendant cette période, il faut introduire les principaux allergènes afin de prévenir les allergies.
  2. Il ne suffit pas d’exposer l’enfant à un allergène une seule fois, il faut ensuite lui en faire consommer chaque semaine pour maintenir cette tolérance.

Dans cet article, je vais expliquer ces 2 points en détail ainsi que :

  • Quels sont les allergènes majeurs
  • Les allergènes émergents
  • Quels allergènes introduire
  • Comment introduire un allergène
  • Quand introduire les allergènes

AVERTISSEMENT

Je ne suis pas médecin, je suis une maman passionnée de nutrition et de diversification alimentaire qui lit beaucoup d’articles, de résultats d’études etc. Nous avons un terrain atopique dans ma famille, ce qui m’a amenée à me renseigner sur la question des allergies alimentaires. C’est un domaine où il subsiste beaucoup d’incertitudes à l’heure où j’écris cet article, en 2020. Je te transmets les dernières recommandations mais n’hésite pas à parler de tout cela avec ton médecin / pédiatre / allergologue.

Les fruits de mer comptent parmi les allergènes majeurs. Il faut les introduire au bon moment pour prévenir les allergies.
Photo by Frank Vessia on Unsplash


Introduire les allergènes majeurs pour prévenir les allergies

Il existe 14 allergènes majeurs qui font l’objet d’un étiquetage obligatoire sur la liste des ingrédients des produits vendus dans le commerce :

  1. Oeuf
  2. Lait de vache
  3. Soja
  4. Sésame
  5. Lupin
  6. Sulfites
  7. Gluten
  8. Fruits à coque
  9. Arachide
  10. Moutarde
  11. Céleri
  12. Crustacés
  13. Mollusques
  14. Poissons

En réalité il y en a beaucoup plus que 14 puisque chaque poisson, crustacé, mollusque et fruit à coque contient un allergène différent des autres.
En effet, on peut être allergique au saumon et pas au cabillaud, à l’amande et pas à la noisette.

Le kiwi, un des allergènes émergents
Photo de PhotoMIX Company provenant de Pexels

Les allergènes émergents

Comme s’il n’y en avait pas assez avec les 14 mentionnés ci-dessus, il faudrait également prendre en compte les allergènes émergents. Ceux-ci ne font pas (encore) l’objet d’un étiquetage obligatoire, même si l’ANSES milite dans ce sens (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Les allergies à ces aliments ne sont pas si rares que ça, et les réactions sont souvent graves.
Liste des principaux allergènes émergents :

  • Le kiwi
  • Le sarrasin
  • Les laits de chèvre et de brebis
  • Le pignon de pin
  • L’alpha galactose
  • Les pois
  • Les lentilles

Au secours ! Trop d’allergènes !

Avant de paniquer, je te conseille de prendre la liste des allergènes et d’identifier ceux qui sont le plus couramment consommés au sein du foyer et dans le pays où tu vis. Il serait trop ambitieux d’essayer d’exposer ton bébé à TOUS les poissons et TOUS les mollusques par exemple. 

Quels sont ceux que vous consommez à la maison ? Par exemple si vous consommez des cacahuètes (arachide) il est important d’y exposer ton bébé car les particules de cacahuète sont très volatiles. Bébé sera donc exposé via sa peau, ce qui augmente le risque d’allergie. Seule l’exposition par voie orale a pour effet de diminuer le risque. 

Méthode d’introduction des allergènes

La méthode préconisée pour introduire les allergènes de manière sécuritaire est assez contraignante. Je te conseille de la suivre à la lettre, surtout s’il y a des allergies dans la famille. Le mieux est d’en discuter avec ta pédiatre ou même avec un allergologue si tu as des doutes. Ce dernier préconisera peut-être de faire un test cutané avant l’introduction de certains allergènes par exemple.


Voici la méthode d’introduction d’un allergène sécuritaire, sur 5 jours :

  • Le 1er jour, tu donnes une petite quantité de cet allergène à ton enfant. Par exemple, si tu choisis d’introduire l’oeuf, tu peux lui donner un morceau d’omelette si vous pratiquez la DME (diversification menée par l’enfant).
  • Le 2ème jour, en l’absence de réaction allergique, bébé pourra consommer encore de l’oeuf, dans une préparation de type muffin au légumes.
  • Le 3ème jour, s’il n’y a toujours pas de réaction allergique, tu pourras donner à ton bébé un morceau d’oeuf dur ou une autre préparation contenant de l’oeuf.
  • Les 4ème et 5ème jours, tu ne donneras ni oeuf, ni aucun autre allergène non testé.

Au bout de 5 jours, en l’absence de réaction allergique, tu peux considérer que le test est réussi. Ton bébé pourra continuer à consommer de l’oeuf, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y sera jamais allergique. 
Pendant ces 5 jours, il est important de ne donner aucun autre allergène non testé car en cas de réaction, tu ne sauras pas lequel est en cause.

Dans mon prochain article je t’expliquerai :

  • Comment faciliter l’exposition récurrente aux allergènes afin de prévenir les allergies alimentaires
  • Les bébés à haut risque d’allergie
  • Si bébé n’est pas prêt à 6 mois pour la DME, comment introduire les allergènes de manière à prévenir les allergies alimentaires ?

Sources sur les allergies alimentaires et leur prévention

Liste des 14 allergènes majeurs (AFPRAL)

Allergies alimentaires : améliorer l’information pour prévenir les risques

DME et purée : quand et comment introduire les allergènes prioritaires

Lack G. Epidemiologic risks for food allergy. J Allergy Clin Immunol 2008;121:1331-6.

20 août 2020 0 commentaire
0
mini-muffins au four
En cuisine

2 ustensiles pour gagner du temps en cuisine

par Raphaelle 11 avril 2020
Écrit par Raphaelle

Tu rêves de gagner du temps en cuisine ? Je vais te parler de 2 ustensiles simplissimes qui peuvent t’aider à optimiser la préparation de tes repas pour y passer le moins de temps possible.

Lorsque tu rentres du boulot à l’heure où le ventre des enfants gargouille, ce n’est vraiment pas le moment de se mettre à cuisiner. Mieux vaut avoir prévu le coup.

Bien-sûr il y a le “batch cooking” qui est très en vogue. Cela permet de faire en quelques heures (le weekend souvent) les repas de toute la semaine. Personnellement je n’y arrive pas car je n’ai pas autant de temps à consacrer à la cuisine. J’y viendrai peut-être mais pour l’instant je recherche l’effort minimum.

Souvent je cuisine pendant que les autres mangent, pour avoir ce qu’il faut pour le lendemain. J’essaye de congeler une ou deux portions par la même occasion. Je mange tout de même avec ma famille, mais j’ai la chance d’avoir un Thermomix, ce qui me permet de faire seulement quelques aller-retours en cuisine.

Tu trouveras dans cet article des infos sur les 4 équipements qui me font gagner du temps en cuisine. J’y parle du Thermomix mais pas seulement.

Donc, quels sont ces 2 ustensiles hyper pratiques pour pouvoir dégainer un repas en deux temps trois mouvements ?

Les boites de conservation en verre borosilicate

Oui, je te parle bien de boites dans lesquelles tu vas conserver ce que tu auras cuisiné.

Il y a des années, j’ai remplacé mes boites de conservation en plastique par des boites en verre. Je n’aime que la nourriture soit en contact avec un dérivé du pétrole.

Plus récemment, j’ai investi dans des boites en verre borosilicate qui résistent aux hautes températures. Cela me permet de congeler des portions de plats, puis de les réchauffer indifféremment au cuit vapeur ou au four. Je pourrais également les mettre au micro-ondes mais je déteste cet appareil et ne l’utilise quasiment jamais. Si tu veux savoir pourquoi je t’invite à lire cet article.

J’ai donc acheté une collection de boites en verre borosilicate dans plusieurs tailles. J’essaye de toujours cuisiner en grande quantité pour pouvoir mettre une partie de côté au congélateur. Le jour où j’ai besoin de décongeler ou réchauffer, pas besoin de changer de contenant.

Plutôt que le “batch cooking” je préfère cuisiner des recettes simples et rapides dès que j’en ai la possibilité, en congelant au moins une portion. Les jours où il faut aller vite, ce sont ces précieuses portions qui me font gagner du temps en cuisine.

Vue de mon congélateur : portions dans des boites en verre, mini-muffins aux légumes.
Dans mon congélateur : des portions de différents plats ainsi qu’un stock de mini-muffins aux légumes.

Une utilisation variée

J’utilise également ces boites comme des plats :

  • Pour faire cuire différents aliments dans le cuit-vapeur. Cela me permet de mettre plusieurs boites côte à côte et de ne pas salir le plateau du cuit-vapeur.
  • Pour cuire une petite portion d’un plat au four. Par exemple des lasagnes que je prépare directement dans la boite. Une fois que cela a cuit et refroidi, je congèle la portion.

Pour aller plus loin dans l’improvisation et l’optimisation de mon temps, voici ce que j’ai fait dans un moment de créativité. Il restait des petits morceaux de pommes après avoir fait un gâteau avec mon fils ainé. Je les ai mis dans une petite boite en verre, j’ai ajouté un oeuf, de la farine, un peu de cannelle, puis j’ai fermé la boite. J’ai secoué vigoureusement et j’ai fait cuire cette espèce de gâteau-flan à la pomme, sans le couvercle bien sûr. Cela m’a permis d’avoir un petit dessert sans sucre ni sel pour mon bébé alors âgé de 8 mois.  Chez moi, le sucre ajouté ce n’est pas avant 2 ans. Je ne rigole pas avec ça 😁.

Petite astuce de maladroite

Lorsque je casse une boite, ce qui m’arrive occasionnellement, je garde le couvercle. Ceux que j’ai ne sont pas d’excellente qualité donc je préfère en avoir en plus au cas où l’un d’eux serait endommagé.

Astuce de flemmarde pour gagner du temps

Je te conseille d’acheter toujours la même marque de boites. C’est très pénible d’avoir plein de types de boites et de peiner à trouver le bon couvercle. Il y a la marque Pyrex qui me semble être de très bonne qualité mais qui est très coûteuse. On trouve d’autres boites en borosilicate qui sont beaucoup moins chères (sur internet).


Les moules à mini-muffin

Je cuisine beaucoup de muffins aux légumes. C’est à peu près toujours la même chose : un mélange de légumes, un liant (de l’oeuf souvent), différentes farines (céréales et légumineuses) et pour finir, des épices. 

D’ailleurs, ma recette de base des muffins aux légumes pourrait t’intéresser. Elle contient 50% de légumes. C’est une base dans le sens où tu peux l’adapter en fonction des saisons et de ce que tu as sous la main.

Pourquoi utiliser des moules à mini-muffins ?

Le fait d’avoir des mini portions peut plaire aux enfants de tous âges. Avec ma recette j’en fais une grande quantité, ce qui me permet d’en stocker au congélateur.

Si tu en fais régulièrement, tu pourras ainsi proposer plusieurs saveurs à tes enfants. Au cours d’un même repas tu peux tout à fait sortir un de chaque type pour varier les plaisirs.

Dans le cadre de la Diversification Menée par l’Enfant, je trouve que c’est très pratique à avoir sous la main. Idéal aussi pour la préparation du repas du lendemain, si ton bébé est gardé par une nounou. J’ai tendance à servir des aliments plus salissants à la maison et à épargner la nounou avec ce genre de préparation. Les muffins laissent moins de trace qu’un dhal ou des lasagnes !

Astuce gain de temps

Pour gagner du temps en cuisine, je te conseille d’investir dans au moins 2 plaques de moules à mini-muffins, voire même plus si tu en fais régulièrement. En effet, cela t’évitera d’avoir à laver les moules pour faire une 2ème fournée.

Autre avantage : la prévention des allergies alimentaires

Dans une pâte à muffin c’est facile de varier les ingrédients. Cela permet d’inclure différents allergènes. Pour info, les allergènes majeurs sont à introduire 1 par 1 sur une période de 3 à 5 jours. Une fois qu’ils ont été introduits sans problème, il est conseillé de continuer à l’exposer plusieurs fois par semaine pour maintenir la tolérance.

Note que je ne suis pas médecin. Je suis une maman qui s’est passionnée pour ce sujet car il y a un terrain allergique dans ma famille. Je te conseille de te rapprocher de ton pédiatre ou allergologue pour aller plus loin.

Comme il est quasiment impossible de planifier ses repas de manière à donner tous ces allergènes plusieurs fois par semaine, je te conseille de les inclure dans tes mini-muffins. Les congeler te permet d’en sortir régulièrement sans avoir à te prendre la tête.

Avant de les placer au congélateur, il est important de noter les ingrédients que tu auras utilisé, surtout quand il s’agit d’allergène. Cela te permet de savoir ce que tu as donné à ton bébé, notamment en cas de réaction allergique.

N’hésite pas à me laisser un commentaire, je serai ravie de te lire !

Références

  • Liste des 14 allergènes majeurs
  • DME et purée : quand et comment introduire les allergènes prioritaires
  • Du nouveau dans la prévention des allergies alimentaires ?
11 avril 2020 2 commentaires
0
Bébé mange
Diversification

La DME est-elle dangereuse ?

par Raphaelle 16 mars 2020
Écrit par Raphaelle

La DME (Diversification Menée par l’Enfant) commence à se faire connaître en France. De plus en plus de parents sont séduits par cette approche qui est dans la même lignée que la motricité libre et la parentalité bienveillante. Se mettre dans une posture d’accompagnateur, laisser l’enfant libre de choisir, être à l’écoute de son développement, la DME est en cohérence avec tout cela. 

Malgré cette popularité naissante, beaucoup de médecins sont férocement contre cette méthode et n’hésitent pas à traiter les parents de fous ! Par ignorance, ils pensent que la DME entraine un risque d’étouffement important. 

Alors, la DME peut-elle être une pratique dangereuse ?

Avant de continuer sur le sujet, j’en profite pour te dire que j’ai écrit un article sur les 8 avantages et 3 inconvénients de la DME.

Le risque d’étouffement

D’après des études récentes, on sait qu’il n’y a pas plus de risque d’étouffement en DME qu’avec la diversification traditionnelle où l’on donne de la purée à la cuillère. Il n’y a pas de risque zéro cependant. Le risque existe avec toute nourriture ou petits objets comme certains jouets. Il faut donc faire preuve de vigilance quelle que soit la méthode de diversification.

Savoir ce que disent ces études récentes n’est pas toujours suffisant. La peur de l’étouffement peut être intense chez certains parents. C’est une peur irrationnelle.  L’idée de donner des morceaux à son bébé peut les rendre encore plus anxieux.

Que faire dans ce cas ?  D’une part, rien n’oblige à opter pour la DME. Après tout, si les parents sont angoissés tout le long du repas, ce n’est pas la meilleure méthode pour eux. Leur comportement risque d’être anxiogène pour le bébé et de générer des tensions.  Le repas devrait être un moment de plaisir partagé !

Le meilleur conseil que l’on puisse donner, quel que soit le type de diversification choisi, est de suivre un cours de secourisme. La Croix Rouge en propose qui sont ciblés sur les bébés et enfants. En 1/2 journée on apprend les gestes qui sauvent en cas d’étouffement, mais aussi en cas de perte de conscience et d’hémorragie. L’idéal est de refaire cette formation régulièrement (tous les 2 ans) afin d’entretenir ces connaissances.

Lorsqu’on sait comment réagir en cas de problème on se sent armé et forcément plus serein si le risque d’étouffement nous angoissait auparavant.

Il n’y a donc pas plus de risque d’étouffement avec la DME qu’avec la méthode classique. Cependant, pratiquer la DME nécessite un minimum de formation. 

Se former avant de commencer

A l’inverse des parents angoissés, je croise régulièrement des parents qui ont opté pour la DME sans en connaître ni les prérequis ni les règles de sécurité. Ils se lancent « au feeling » parce qu’ils aiment l’idée de donner une certaine liberté à leur enfant. C’est très bien de se faire confiance et d’être à l’écoute de son enfant, mais dans ce cas je pense qu’il faut se former pour la sécurité de l’enfant. 

Quels sont les prérequis pour démarrer la DME ?

  • Il y a d’abord l’âge minimum de 6 mois. C’est ce que préconise l’OMS car avant cet âge, le tube digestif et les reins ne sont pas assez matures pour gérer la nourriture. D’autre part, le bébé ne produit pas assez de salive, qui est importante pour la digestion et pour aider à la déglutition.
  • Si ton bébé est né prématuré, il faudra attendre l’âge de 6 mois « corrigé ». C’est à dire que s’il est né avec 5 semaines d’avance, il faudra attendre qu’il ait 6 mois et 5 semaines minimum.
  • En termes de motricité, ton bébé doit pouvoir se tenir assis tout seul. Cela ne veut pas dire qu’il sait se mettre en position assise par lui même, mais quand tu le positionnes il doit se tenir bien droit. C’est signe qu’il est assez musclé pour pouvoir expulser un morceau si besoin. Et bien sûr, il est important de pouvoir être droit pour manger. 
    Ton bébé doit également pouvoir tourner la tête de gauche à droite, de bas en haut, et il doit pouvoir porter un objet à sa bouche par lui-même.
  • Il est important de savoir que la DME est adaptée aux bébés qui n’ont pas de problème particulier. En cas de malformation buccale, de frein de langue court, de retard moteur ou de trouble neurologique, la prudence est de mise.

Et si bébé semble prêt avant 6 mois ?

Beaucoup de parents commencent la DME avant 6 mois car leur bébé semble prêt au niveau moteur et montre un fort intérêt pour la nourriture. Il est normal que bébé s’intéresse à ce que tu manges, surtout s’il est avec la famille lors des repas. Un bébé s’intéresse à son environnement, il est curieux de tout, mais cela ne veut pas dire qu’il est prêt au niveau physiologique.

Bien-sûr que tout peut se passer comme sur des roulettes même avant 6 mois, mais pourquoi prendre un risque alors qu’il s’agit d’attendre encore quelques semaines ? On peut faire participer son bébé en le laissant jouer avec une cuillère ou d’autres objets, en l’asseyant sur sa chaise haute par exemple.


Les dangers du « mixte »

Le fait de donner de la nourriture en morceaux en DME stimule l’apprentissage de la mastication. Les bébés à qui le parent donne une purée à la cuillère aura tendance à aspirer sans mastiquer. Plus la texture est fluide, plus on aspire.

Depuis quelques temps il y a un débat sur l’approche « mixte ». De nombreux professionnels de santé qui enseignent la DME certifient qu’on peut faire un mélange entre DME et diversification traditionnelle. Ils avancent des arguments scientifiques sur le développement de moteur de l’enfant qui paraissent incontestables.

L’autre camp est plus prudent et invoque le principe de précaution. Aucune étude à date n’a démontré l’augmentation du risque d’étouffement après avoir donné une texture lisse. Néanmoins, de nombreuses personnes ont constaté que les bébés avaient tendance à aspirer la nourriture. Lorsqu’ils aspirent des morceaux, on peut légitimement craindre le risque d’étouffement. 


De quoi parle-t-on ?

Déjà, le problème de ce débat est qu’on mélange 2 choses :

  • Il y a d’une part la distinction entre morceaux et purée
  • Et d’autre part la distinction entre autonomie et passivité. 

En effet, on oppose morceaux et purée alors qu’en DME la purée est une texture parmi d’autres. Elle n’est pas interdite. En revanche pour la proposer à l’enfant, on doit respecter ces principes :

  • C’est l’enfant qui se nourrit, donc la purée est donnée en cuillère pré-remplie ou tartinée sur un support
  • On évite les textures liquides ou très fluides les premiers temps pour ne pas stimuler l’aspiration. Il faut que la mastication soit acquise (systématique). Un bébé débutant peut en revanche se voir proposer une purée épaisse.

Donc si le débat est de dire qu’on peut donner des purées à son enfant, alors oui, en respectant les règles ci-dessus. Cela reste de la DME.

La philosophie au coeur de la DME est l’autonomie. Le fait de donner à manger à la cuillère à l’enfant n’est donc pas compatible. On ne met jamais de la nourriture dans la bouche de l’enfant. C’est lui qui doit gérer.

Je pense donc que c’est une erreur de préconiser l’approche mixte de manière aussi universelle, sans avoir examiné l’enfant en question pour déterminer s’il y a un risque ou pas.

Pourquoi prendre un tel risque?

Références

Fangupo, L. J., Heath, A-L. M., Williams, S. M., Erickson, L. W., Morison, B. J., Fleming, E. A., Taylor, R. W. (2016). A Baby-Led Approach to Eating Solids and Risk of Choking. Pediatrics.

Brown, A. (2017) ‘No difference in self-reported frequency of choking between infants introduced to solid foods using a baby-led weaning or traditional spoon-feeding approach’, Journal of Human Nutrition and Dietetics, DOI: 10.1111/jhn.12528

Photo de Lisa Fotios provenant de Pexels

16 mars 2020 0 commentaire
0
DiversificationEn cuisine

DME – que donner à manger à bébé quand on n’a pas le temps de cuisiner ?

par Raphaelle 24 janvier 2020
Écrit par Raphaelle

La DME c’est formidable notamment parce qu’en théorie, toute la famille peut partager le même repas, y compris bébé. Sauf qu’il peut arriver qu’on n’ait pas le temps de cuisiner et qu’on n’ait rien de fait maison sous le coude.


Tu as sans doute dans tes placards ou ton congélateur quelques aliments « de secours » pour ces jours là. Cela passe pour les adultes et éventuellement les enfants, mais pour nos petits bébés, ce n’est pas idéal. Ces aliments là sont souvent trop salées et/ou trop sucrées pour eux. Sans parler des éventuels additifs, graisses saturées etc. 


Alors comment épargner bébé en cas de pénurie ?
Voici quelques astuces pour nourrir bébé sans faire de cuisine. 

Les tartinades sur « transporteur » 

En DME on entant souvent parler du Pain des Fleurs. Qu’est ce que c’est ? C’est une espèce de craquotte bio à base de différentes farines : châtaigne, sarrasin, maïs…  L’avantage par rapport à d’autres craquottes c’est qu’elle est fine et se ramollit assez rapidement dans la bouche de bébé.
Note que la version au maïs est plus dure que les autres, et qu’il n’y a qu’un type de Pain des Fleurs qui soit sans sel. Il est au sarrasin.


L’idée est donc d’utiliser un transporteur – le Pain des Fleurs – sur lequel on va tartiner ce qu’on a sous la main :

  • de l’avocat bien mûr,
  • une purée d’oléagineux en fine couche
  • des petits morceaux de poisson écrasés
  • des fruits écrasés (framboise, fraises…)
  • tout ce qui est sain et qui peut s’écraser


On bannira évidemment toutes les tartinades industrielles (houmous, pâté etc.).

Les fruits

Mieux vaut éviter un repas 100% sucré, mais les fruits apportent plein de vitamines et ont le mérite de ne pas demander de cuisine. On pourra donc donner tout type de fruit à son bébé du moment qu’il est fondant. Plus le bébé est débutant, plus la texture doit être fondante ou écrasée. 


Voici quelques exemples :

  • banane bien mûre
  • pêche ou nectarine très mûre
  • poire fondante
  • mangue très mûre
  • abricots bien fondants

Tu l’auras compris, j’insiste sur le côté fondant.

D’autres fruits tels que la pomme nécessitent une cuisson car ils sont trop durs. A la vapeur c’est très rapide.

Anticiper les jours de pénurie

Le plus simple est sans doute de congeler tout un stock de petites choses qu’on pourra sortir au fur et à mesure. Aucun stress, on sait qu’on a quelque chose de sain pour son bébé. En attendant la décongélation au four ou cuit-vapeur de préférence (je n’aime vraiment pas le micro-ondes) tu peux donner des aliments évoqués précédemment.


Voilà quelques astuces pour s’organiser :

  • Le jour où tu cuisines des légumes à la vapeur ou au four, tu en congèles une partie en essayant de bien les séparer les uns des autres. Ce sera plus facile d’en prendre 1 ou 2 morceaux à la fois lorsque ce sera congelé. Brocoli, chou fleur, pommes de terre, courgettes, aubergines…

  • Lorsque tu as cuit beaucoup de légumes, tu peux en réserver une portion pour faire des mini muffins aux légumes. Dans ma recette j’ai mis des quantités assez importantes pour pouvoir faire un stock. Pense à varier les saveurs en utilisant des légumes, farines et épices (ou herbes) différentes. Cela te permettra de ne pas toujours donner la même chose à ton bébé. 

    Cela marche aussi avec les galettes ou boulettes à base de légumes. L’idée est d’en mettre toujours un peu au congélateur, en petites portions. 

C’est aussi très pratique de sortir des petites portions de ceci ou de cela pour le repas du lendemain midi à donner à la nounou. 

Voilà, j’espère que ces astuces t’ont aidée et que tu as moins d’inquiétude par rapport à ta pratique de la DME. Lorsqu’on s’organise c’est très facile d’avoir toujours quelque chose à manger pour son bébé, même si ce n’est pas la même chose que les grands mangent ce jour là.

N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire et à partager tes astuces !

24 janvier 2020 0 commentaire
0
Diversification

2 raisons pour lesquelles les enfants ne devraient pas être végétariens

par Raphaelle 12 janvier 2020
Écrit par Raphaelle

Que les choses soient claires, je n’ai absolument rien contre les végétariens, bien au contraire. J’essaye moi-même de tendre vers le végétarisme. 
Dans cet article je vais exposer les 2 raisons majeures qui font que selon moi, les enfants ne devraient pas être végétariens, du moins pas les premières années de leur vie. 

Pourquoi devient-on végétarien quand on est adulte?

Il y a plusieurs excellentes raisons pour devenir végétarien : 

  • La compassion pour le sort tragique des animaux alors qu’aujourd’hui ce n’est plus un besoin vital de tuer pour s’alimenter
  • Les conditions d’élevage des animaux et la manière dont ils sont tués.
  • La protection de la planète est une autre bonne raison puisque l’industrie de la viande est ultra polluante.
  • On peut aussi choisir ce régime pour être en meilleure santé. Certaines études montrent que les végétariens ont moins de risque d’être atteint de maladie cardiovasculaire.

Il existe peut-être d’autres motivations, en tous cas ce qui est sûr c’est qu’en vivant en France (et dans de nombreux autres contrées), la viande et le poisson sont très ancrés dans notre culture. Devenir végétarien dans ce contexte est un véritable choix qu’il faut assumer. Cela nécessite donc d’être capable de raisonner, chose que les bébés ne sont pas encore capable de faire.


Mais ce n’est pas ce point que je souhaite développer ici. En effet, je vois 2 raisons majeures pour ne pas imposer le végétarisme aux bébés :

  • L’une est physiologique : la prévention des allergies alimentaires
  • L’autre psychologique : le risque de rejet du modèle parental

La raison physiologique : la prévention des allergies alimentaires

Sais-tu que les allergies alimentaires touchent entre 6 et 8% des enfants ? Heureusement, pour 80% de ces enfants, ces allergies disparaitront avant 7 ans. Cela n’empêche que pendant la période où ils sont allergiques, c’est très contraignant pour l’enfant et pour ses parents, sans parler des risques médicaux.


Jusqu’à récemment, on recommandait aux parents l’éviction totale des principaux allergènes pendant les premières années de l’enfant. Encore maintenant, certains parents attendent les 3 ans de l’enfant avant de lui proposer des produits à base d’arachide ou de fruits à coque. 


Pourtant, on sait depuis quelques années que l’introduction de ces allergènes entre 4 et 9 mois permettent de réduire le risque d’allergie. On parle de « fenêtre de tolérance ». Des études l’ont prouvé pour les oeufs et l’arachide. Quant aux autres allergènes, d’autres études sont en court et les résultats préliminaires semblent aller dans le même sens.


Il ne faut pas louper le coche, surtout quand on opte pour la DME (Diversification Menée par l’Enfant) et qu’on commence donc la diversification à 6 mois (ou un peu après).


A propos de DME, tu seras peut-être intéressée par mon article sur Les 8 avantages et 3 inconvénients de la DME.


Après avoir introduit de manière sécuritaire les principaux allergènes alimentaires, il faudra continuer à exposer l’enfant fréquemment à ces aliments – 3 fois par semaine si possible – pour maintenir la tolérance.


Voici la liste des 14 allergènes alimentaires majeurs, responsables de la grande majorité des allergies :

  1. Les poissons 
  2. Les crustacés
  3. Les mollusques
  4. Le gluten (blé, avoine, orge…)
  5. Le soja
  6. Le sésame
  7. Les fruits à coque (amande, noisette, noix…)
  8. Le lupin
  9. Le lait (et produits à base de lait)
  10. L’arachide (cacahuète)
  11. L’oeuf
  12. Le céleri
  13. La moutarde
  14. Anhydride sulfureux et sulfites

Note qu’on peut être allergique d’autres aliments. Ceux-ci sont les plus courants et doivent obligatoirement être signalés sur les étiquettes.


Dans la liste il y a donc plusieurs aliments d’origine animale, plutôt en provenance de la mer. Il me parait donc logique d’y exposer les bébés et enfants à répétition pour réduire le risque de développer une allergie. 


Attention, chaque poisson, crustacé ou mollusque doit être introduit individuellement, ce qui veut dire qu’on peut être allergique à l’un et pas à l’autre. Il est donc préférable d’introduire plusieurs types sans pour autant chercher à tous les introduire. Si vous introduisez les plus courants dans votre environnement (pays, famille) c’est le principal.


Quant aux viandes, les allergies sont très rares et semblent être plus courantes chez les personnes ayant été piquées par des tiques (pour les viandes rouges). Par précaution je préfère les introduire également. C’est un choix très personnel. 


En tous cas de mon côté je préfère offrir de la variété à mes enfants en incluant les produits d’origine animale certains midis. En grandissant ils comprendront pourquoi je préfère ne pas en manger, ce qui sera probablement source de discussion et de réflexion de leur côté.

La raison psychologique : le risque de rejet du modèle parental

D’après les psychologues, on a plutôt tendance à reproduire les comportements de nos parents. En effet, ils sont nos premiers modèles et ont un énorme impact sur ce que nous devenons. Par exemple, on sait que la plupart des gens votent comme leurs parents.


Cependant il y a la crise d’adolescence qui est une étape cruciale de remise en question des parents et qui peut être assez violente. C’est le moment où on prend du recul par rapport aux valeurs, exigences et habitudes des parents. Parfois on rejette tout en bloc et on préfère faire l’inverse de nos parents. C’est une manière de s’affirmer et de prendre son indépendance. 


Je me souviens avoir lu sur un forum qu’une femme mangeait n’importe quoi (fast-food, gâteaux…) parce que pendant son enfance ses parents étaient très stricts sur l’alimentation : pas sucre, des tonnes de légumes, jamais d’écart… Une fois qu’elle a eu son indépendance de jeune femme elle s’est ruée sur les nourritures interdites.


Si on écoute les principes de la Parentalité positive et bienveillante, il est question d’être à l’écoute des besoins de l’enfant et de lui donner un maximum de maitrise de sa vie, quand c’est possible. Il ne s’agit pas de tout autoriser, mais de choisir ses batailles pour ne pas être constamment dans la contrainte et du « fais pas ci, fais pas ça ». 


Mon approche est la suivante : je propose une grande variété d’aliments à mes enfants, y compris de la viande et du poisson. La sélection que je fais est équilibrée et de temps en temps, nous nous autorisons un petit écart comme une part de gâteau peu sucrée. 


Concernant les produits d’origine animale, je préfère qu’ils en consomment afin qu’ils se fassent leur propre opinion par la suite. En me voyant ne pas en manger, cela nous permettra de discuter de mon choix, qui deviendra peut-être le leur, un jour.


A quoi bon essayer de forcer notre enfant à prendre une direction puisque tôt ou tard il quittera le cocon familial et n’en fera qu’à sa tête. C’est d’ailleurs le principe de la parentalité : nous les accompagnons avec amour vers leur autonomie. 

Conclusion

Je suis convaincue qu’il faut tendre vers un régime végétarien tant pour la planète que pour notre santé. Quant à la condition animale, je pense personnellement qu’il est acceptable de consommer viande et poisson lorsque nous n’avons pas d’autre choix, pour notre survie. Dans notre société actuelle nous avons d’autres options. Si un jour le végétarisme devient la norme, nous pourrons nous poser la question de ne pas introduire ces allergènes chez nos enfants. En attendant, je pense qu’il est essentiel d’exposer nos bambins pour leur santé et aussi pour ne pas les contraindre dans un modèle parental qu’ils sont en droit de choisir pour eux-mêmes.

Photo par Gabriel Crismariu sur Unsplash

12 janvier 2020 0 commentaire
0
Mini-muffins aux légumes
DiversificationEn cuisine

DME – la recette des mini-muffins aux légumes

par Raphaelle 2 janvier 2020
Écrit par Raphaelle

Voici une recette un peu particulière puisqu’elle est adaptée aux bébés en DME. C’est en fait une base de recette que l’on peut décliner à l’infini, au gré des saisons et des envies.

Comme il faut à tout prix éviter d’ajouter du sel dans la nourriture destinée aux bébés – surtout avant 1 an – on veillera à ne mettre ni sel, ni bicarbonate de soude, ni levure chimique, ni fromage.

  • L’absence de bicarbonate de soude et de levure explique donc leur aspect plat.
  • L’absence de fromage va nous encourager à y mettre d’autres ingrédients ayant du goût.

Ton temps est précieux

Un conseil avant de commencer, tu gagneras énormément de temps avec un robot cuiseur de type Thermomix ou Monsieur Cuisine. Rien que d’émincer et de faire rissoler l’oignon à la main prend un temps fou. Je délègue tout ça à mon Thermomix, ce qui me permet de passer très peu de temps en cuisine.

Les 14 allergènes majeurs

Dans la recette ci-dessous tu verras que je fais référence à plusieurs allergènes. Depuis quelques années on sait qu’il est préférable d’introduire ces allergènes avant 9 mois et de les donner fréquemment au bébé par la suite (chaque semaine si possible) pour maintenir sa tolérance.

Au début de la diversification il faut les introduire un par un en attendant quelques jours pour déceler toute réaction. Voici un article sur le sujet par Nutritionnistes en pédiatrie.

Pour se faciliter la tâche au quotidien, il est idéal d’avoir sous la main des petites portions telles que des muffins contenant ces différents allergènes.

Mini-muffins aux légumes

Les mini-muffins aux légumes

Raphaelle Voici une recette un peu particulière puisqu’elle est adaptée aux bébés en DME. C’est en fait une base de recette que l’on peut décliner à l’infini, au gré des saisons et des envies. Comme il faut à tout prix éviter d’ajouter du sel dans la nourriture destinée aux bébés – surtout… Diversification muffins, légumes, DME, végétarien, allergènes, European Imprimer
Portions: 50 Temps de préparation: 15 min Temps total: 30 min 30 min
Nutrition facts: 200 calories 20 grams fat
Note 5.0/5
( 1 vote )

Ingrédients

  • 1 gros oignon
  • 4 cuillères à soupe d'huile d’olive
  • 300g de légumes (voir instructions)
  • 250g de farines variées (voir instructions)
  • 25cl de lait ou d'eau
  • 2 oeufs
  • 2 gousses d’ail
  • Herbes ou épices : au moins 1 cuillère à soupe
  • 1 ou 2 pincées de poivre
  • Quelques allergènes bien choisis (voir instructions)

Instructions

Emincer l'oignon et le faire revenir avec l'huile d'olive. 
Conseil : investir dans un robot cuiseur qui fera gagner un temps considérable sur ce genre de tâche puisqu'il émince et fait revenir tout ce que tu veux à merveille. Au lieu de passer 30min en cuisine tu n'en passes plus que 2 ! 

Mixer 300g de légumes et les 2 gousses d'ail plus ou moins finement selon tes préférences et celles de ton bébé. Si les légumes sont très durs, comme la carotte, il vaut mieux les pré-cuire avant de les incorporer. On ne veut pas que bébé se retrouve avec des morceaux durs dans la bouche. Si tu optes pour des légumes aqueux comme la courgette, ils peuvent être incorporés crus. 

Incorporer 250g de farines variées : c'est l'occasion d'introduire différents allergènes auxquels bébé aura été préalablement exposé. 

Mon conseil : mettre environ 200g de farines de céréales (blé, riz, mais, sarrasin) et compléter par environ 50g de farines de légumineuses (lupin, pois chiche...). Attention, le gluten contenu dans le blé ainsi que le lupin comptent parmi les 14 allergènes majeurs auxquels il faut avoir exposé bébé au préalable. Voir l'article sur le sujet par Nutritionnistes en pédiatrie.

Ajouter 25cl de lait ou d'eau et bien mélanger. Il est possible de mettre du lait de vache ou du lait de soja afin de répéter l'exposition à ces 2 allergènes majeurs. Encore une fois, ceux-ci devront avoir été introduits individuellement au préalable.

Incorporer 2 oeufs
Si tu as l'envie et le temps, tu peux battre les blancs en neige et les incorporer délicatement pour gagner en volume et en moelleux. 

Pour donner du goût à ces muffins, on ajoutera au moins une cuillère à soupe d'épice ou d'herbes : herbes de Provence, curry, tout est autorisé du moment que cela ne pique pas. C'est peut-être l'occasion de mettre de la moutarde ou des grains de moutarde car c'est aussi un allergène majeur. Dans certaines moutardes on trouve des sulfites qui en sont un aussi.

Une fois que le tout est bien mélangé, il n'y a plus qu'à répartir le mélange dans des moules à mini-muffins et à enfourner pour 10-15min à 180°C. 

 

Cela peut valoir la peine d’investir dans plusieurs plaques de moules à mini-muffins pour éviter de faire plusieurs fournées. J’ai trouvé sur Ebay un lot de 2 plaques de 12 mini-muffins chacune. C’est du silicone, ce qui évite d’avoir à graisser le fond. Une fois que la cuisson est terminée, je fais une autre fournée, mais je réfléchis à l’achat de 2 plaques supplémentaires !

Pour des enfants plus grands, c’est idéal pour leur faire manger des légumes de manière discrète. Il sera possible d’y ajouter un peu de fromage et même un peu de bicarbonate de soude pour faire lever la pâte.

L’avantage de ces mini-muffins est que tu peux facilement les congeler et les ressortir petit à petit pour les repas de ton bébé en DME.

Qu’as-tu pensé de cette recette ?

2 janvier 2020 0 commentaire
1
Diversification

Les 8 avantages et 3 inconvénients de la DME

par Raphaelle 21 décembre 2019
Écrit par Raphaelle

Je suis une adepte de la DME, la Diversification Menée par l’Enfant, aussi appelée Diversification Autonome. Je l’ai pratiquée pour mon fils « C » qui a 3 ans au moment où j’écris cet article. Je la pratique actuellement avec son petit frère de 10 mois.
Il y a beaucoup d’avantages à pratiquer la DME, à court, moyen et long terme. Je vais les détailler ci-dessous. Il faut être honnête et reconnaitre qu’il y a quelques inconvénients aussi. A toi de voir si cette approche de la diversification alimentaire te correspond et si tu as envie de cela pour ton bébé.

Les 8 avantages de la DME :

  1. L’autonomie pour tous
    On entend souvent dire que la DME c’est la méthode « où on donne des morceaux ». Oui, c’est vrai, bébé va manger des morceaux de nourriture plutôt que des purées, mais la grande philosophie derrière la DME c’est l’autonomie de l’enfant. Pas besoin de lui donner une cuillerée après l’autre, bébé se débrouille seul.
  2. Des moments de partage
    C’est une conséquence directe du point n°1 : bébé est autonome, donc les parents le sont aussi. Inutile de faire manger bébé avant ou après les autres, vous pouvez tous manger à peu près la même chose, en même temps. C’est beaucoup plus convivial et intéressant pour le bébé. Cela a un côté très pratique également.
  3. Pas besoin de cuisiner spécifiquement pour bébé
    Si la famille a une alimentation équilibrée, on pourra simplement s’assurer que la texture est sécuritaire pour que bébé en profite en même temps que les plus grands. On cuisinera sans sel, quitte à ajouter du sel dans sa propre assiette au moment du repas. On ne donnera simplement pas les aliments contenant du sucre ajouté car il vaut mieux introduire ces aliments le plus tard possible. Bébé se régalera avec des fruits au naturel.
    Les premiers mois, c’est tout de même très pratique d’avoir sous la main des préparations telles que : des bâtonnets de légumes cuits et des petites galettes ou muffins aux légumes. Ces derniers sont sécuritaires et faciles à manger. On peut en congeler une grande quantité et en ressortir petit à petit, lorsque le plat pour les plus grands n’est pas adapté par exemple.
  4. De meilleures habitudes alimentaires
    Le fait de donner des légumes sous leur forme d’origine plutôt qu’en purée va permettre au petit de les apprécier tels quels. Un bébé qui a été diversifié façon DME, avec beaucoup de légumes, aura plus de chances de manger des légumes plus tard puisqu’il en aura pris l’habitude.
  5. Une ouverture d’esprit
    En faisant goûter toutes sortes de saveurs à votre bébé, il sera moins difficile par la suite. Vous pouvez tout à fait lui servir des plats épicés, par exemple avec du curry, à condition que cela ne pique pas. C’est un bon moyen d’éveiller ses papilles et de le rendre ouvert à différents types de plats. 
  6. Motricité fine
    L’enfant devant se débrouiller seul avec la nourriture, il va d’abord essayer de la porter à sa bouche maladroitement. Petit à petit, il va travailler sa dextérité et sera capable de prendre avec deux doigts de petits morceaux. On appelle cela la pince. C’est impressionnant de voir à quelle vitesse un bébé améliore sa technique.
  7. Acquisition de la mastication 
    Le fait de donner des morceaux au bébé va stimuler la mastication, alors qu’avec la diversification classique il est passif et aspire la purée. Jusqu’à un an, le réflexe vomitif qui permet d’expulser un aliment lorsqu’il est trop près de la gorge est très puissant. En respectant quelques règles de sécurité, on peut donc lui proposer de la nourriture en morceaux, en profitant de la capacité du bébé à les rejeter si besoin.
  8. Le respect de sa faim et de sa satiété 
    Puisque c’est bébé qui décide, il mangera seulement ce dont il aura envie et dans la quantité qui lui convient à ce moment là. On n’encourage donc pas de surconsommation au delà de son réel besoin du moment.

Les 3 inconvénients de la DME

  1. Le nettoyage
    Pour moi c’est le seul réel inconvénient. Un bébé qui mange en autonomie, ça laisse des traces. Il va s’en mettre partout et probablement aussi bombarder le sol de nourriture. Mieux vaut s’organiser pour minimiser le temps de nettoyage : toile cirée au sol ou bavoir à plateau (Tidytot), le mieux est probablement d’avoir un chien ! Les mois passant, ce sera plus simple car bébé finira par comprendre que la nourriture doit rester sur son plateau, ou dans son assiette. 
  2. Le regard des autres, les remarques et questions
    Cette méthode, bien qu’en plein essor, est encore assez méconnue. Beaucoup de personnes, y compris dans le corps médical, ne la connaissent pas et en ont donc peur. Certaines mamans se font traiter de folles ! Pourtant, dans beaucoup de pays c’est la norme. Au Royaume-Uni par exemple, le système de santé publique recommande cette méthode de diversification. Elle est aussi très courante au Canada mais aussi dans bien d’autres pays du monde.
  3. La peur de l’étouffement
    L’inconvénient n’est pas le risque d’étouffement mais bien la peur bleue que les parents peuvent ressentir à l’idée que leur bébé ne s’étouffe. Pourtant les études montrent qu’il n’y a pas plus de risque d’étouffement avec la DME qu’avec une diversification classique. Je trouve même rassurant que le bébé apprenne à mastiquer lorsque son réflexe vomitif est encore puissant. Cependant, ce genre de peur est difficile à raisonner. La seule solution à cela est de se former aux gestes qui sauvent. La Croix Rouge, par exemple, propose des formations rapides aux gestes qui sauvent à la fois pour les bébés, enfants et adultes. Une fois qu’on sait quoi faire, on est plus serein. Il faut de toute façon rester vigilant et ne pas laisser un enfant seul lorsqu’il s’alimente afin de pouvoir réagir vite en cas de problème. 

Conclusion

Il est évident que je vois plus d’avantages à la DME que d’inconvénients, sinon je n’aurais pas adopté cette méthode. Mon entourage s’étonne souvent de voir mon fils « C » manger aussi varié et équilibré. Je suis convaincue que c’est grâce à la manière dont nous l’avons diversifié. Cependant, comme je ne cuisinais pas à l’époque, nous lui avons surtout donné des légumes cuits à la vapeur, au four, ou crus. En parallèle il a mangé beaucoup de plats préparés pour bébé et s’y est habitué. Cela a pris du temps pour lui faire manger autre chose. 

Pour son petit frère « E », nous faisons différemment : on lui propose beaucoup de légumes mais aussi des morceaux de ce que nous cuisinons pour son frère et nous, ainsi que des petits muffins et croquettes de légumes. Nous varions les ingrédients pour que plus tard il apprécie une grande variété de saveurs.

Quels sont les avantages qui te paraissent les plus importants ?
Es-tu freinée par certains des inconvénients ?
N’hésite pas à faire part de ton expérience en commentaire ou à poser des questions.

21 décembre 2019 1 commentaire
2
En cuisine

4 équipements qui font gagner du temps en cuisine

par Raphaelle 29 novembre 2019
Écrit par Raphaelle

Dans cet article tu découvriras : 

  • Les 4 appareils qui me font gagner énormément de temps dans ma préparation des repas
  • Pourquoi je me passe du micro-ondes 99% du temps

Déjà à l’époque où je n’avais pas d’enfants, je n’aimais pas cuisiner au quotidien. Cela m’amusait uniquement pour les occasions spéciales, ponctuellement.

En revanche cuisiner tous les jours, pas question ! Ce que nous mangions était donc minimaliste : légumes vapeur, riz, lentilles, quinoa, pâtes, poisson nature, oeufs durs.

Lorsque notre premier enfant est arrivé, nous avons continué comme cela un bon moment. Nous avions opté pour la DME (diversification menée par l’enfant) et il mangeait volontiers les légumes vapeur. Il consommait également des purées et des plats industriels chez son assistante maternelle car nous ne pouvions pas lui imposer la DME. 

Alors que je voyais mon enfant grandir, je me suis dit que cela ne pouvait pas durer éternellement. Nous avions habitué notre fils aux plats du commerce et il avait du mal à manger autre chose, en dehors des légumes nature. 

Quand il a eu environ 2 ans, j’ai voulu faire des efforts et me mettre à la cuisine pour plusieurs raisons :

  • Pour qu’il mange de la vraie nourriture, pas des plats industriels (même bio)
  • Pour lui faire découvrir de nouvelles textures et saveurs
  • Pour instaurer un vrai moment de partage autour du repas
  • Pour faire des économies en cuisinant davantage de plats par moi-même 

Mais comment trouver le temps de cuisiner ?
Entre le travail et notre enfants qui demandait beaucoup d’attention, sans parler du petit frère qui allait arriver, j’avais peu de temps pour la cuisine donc j’ai cherché à optimiser le temps de préparation au maximum. Je vais donc te parler des 4 équipements qui me font gagner un temps précieux.

1. Le cuit-vapeur électrique

J’ai choisi un cuit-vapeur de compétition : il est composé de 2 grands étages et peut en accueillir 3 nouveaux si je le souhaite (à acheter en plus). Je l’ai également choisi pour son option « vapeur douce », c’est à dire qu’il peut cuire à 80° et ainsi préserver davantage les nutriments. Pour tout te dire, j’utilise peu cette fonction car le temps de cuisson est démultiplié et j’ai souvent besoin d’aller vite.

Ce que j’aime chez mon cuit-vapeur :

  • Il s’arrête tout seul lorsque le temps défini est écoulé. Pas besoin d’être à côté pour surveiller une casserole. Comme je suis très prudente, je ne sors pas de chez moi s’il est en route.
  • Comme il est grand et comporte plusieurs étages, je peux cuire ou réchauffer plusieurs choses en même temps.
  • Je garde des plats au chaud jusqu’au moment de servir.
  • Je décongèle des plats en quelques minutes.
  • Je peux cuire du riz ou du quinoa. Il suffit de les mettre dans un plat qui supporte la chaleur avec la bonne quantité d’eau et on n’a plus besoin de surveiller la cuisson.
  • Je l’ai rarement fait, mais il y a même des recettes de gâteau avec une cuisson vapeur !

Je ne l’utilise jamais pour :

  • Cuire ou décongeler certains plats qui nécessitent une cuisson au four. Tout ce qui doit être sec ou croquant deviendrait mou et humide. 
  • Pour la cuisson des pâtes je préfère la casserole. Si je suis très pressée je fais des pâtes qui cuisent en 3min.

Je ne connais pas tous les modèles de cuit-vapeur. Le mien date de 2017 et coûtait autour de 300€. C’est un Dejelin. Il en existe peut-être des meilleurs mais je te donne la marque pour que tu puisses voir le style.  C’est un sacré investissement mais je ne regrette pas car je l’utilise tous les jours et il est garanti 5 ans.

2. Le robot cuiseur

A l’époque où je me prenais la tête pour savoir comment j’allais pouvoir me mettre à la cuisine du quotidien, une amie m’a parlé de son Thermomix. Je connaissais le mot mais je ne m’étais jamais intéressée au produit. Elle m’a vanté ses mérites et m’a encouragée à faire venir une conseillère/vendeuse chez moi puisque cela n’engage à rien. Malgré le prix très élevé je l’ai acheté car ses concurrents, bien moins couteux, ne paraissaient pas répondre à mon besoin : je voulais un minimum de prise de tête et un minimum de temps en cuisine.

J’ai donc été séduite par :

  • Le mode « pas à pas » : on voir à l’écran ce qu’il faut mettre dans le bol, on le met et on appuie sur « suivant ». Pas besoin de mesurer avant puisque la balance est intégrée et toutes les quantités sont en unité de poids.
  • Le fait qu’il n’y ait pas des tonnes d’accessoires, ce que certains concurrents mettent en avant mais qui ne me convenait pas.
  • Le nombre de recettes dans la base de donnée. La possibilité de les filtrer par temps passé en cuisine. Autant te dire que je clique toujours sur « moins de 15 min ». 
  • Le peu de temps passé pour toutes les tâches qui nécessitent habituellement d’être près de sa casserole : faire rissoler de l’oignon, cuire un risotto… Tout ça est pris en charge par la machine.
  • La possibilité de ne pas couper ses légumes en petits morceaux avant. Je n’aime pas passer longtemps à couper finement les légumes à la main alors que je dois gérer mes enfants encore petits. Je privilégie les recettes où il faut les mettre dans le bol en gros morceaux. C’est le robot qui se charge de les couper. 

Mes recettes fétiches :

  • Sauce végétarienne pour lasagnes
  • Risotto
  • Dhal
  • Préparations à base de légumes pour faire des galettes et boulettes

Peu de temps après avoir acheté le Thermomix, j’ai entendu parler de son concurrent Monsieur Cuisine +, vendu par Lidl. Je ne l’ai pas testé mais il semble être le plus proche du Thermomix, pour une fraction du prix.
En tous cas je ne regrette pas l’investissement. Par ailleurs il y a un côté à la fois simplifié et pédagogique pour cuisiner au Thermomix avec son enfant. Mon ainé a plaisir à appuyer sur les bouton peser ou pour passer à l’étape suivante. Il aime regarder à l’intérieur quand ça tourne.

3. La bouilloire électrique

Quand j’ai besoin de cuire des pâtes en urgence, je fais bouillir l’eau dans ma bouilloire électrique puis je cuis des pâtes à cuisson rapide. En 5min montre en main, c’est prêt. 
Cela peut paraitre tout bête mais plus d’une personne s’est étonnée que je l’utilise pour faire bouillir l’eau de mes pâtes, donc cette utilisation de la bouilloire n’est pas si courante que ça. Je te conseille en tous cas de ne jamais utiliser l’eau chaude du robinet car elle contient des métaux lourd. On peut l’utiliser pour la vaisselle, le ménage, la toilette etc, mais jamais pour l’alimentation.

4. Le congélateur

C’est évident, les surgelés font gagner du temps. Dans un monde idéal, on ne mangerait que des produits frais, voire même des produits cueillis dans son propre jardin. Dans mon monde en revanche, cela n’est pas toujours possible et je suis bien contente de pouvoir décongeler un plat fait maison quelques jours ou semaines auparavant.

Voici ce que je stocke dans mes congélateurs :

  • Des petites, des moyennes et des grandes portions de certains plats fait maisons.
  • Plein de galettes de légumes et légumineuses à sortir une par une pour les enfants .
  • Des morceaux de légumes et viandes cuites, à réchauffer et à servir à mon bébé en DME. Idéal pour faire un petit assortiment à donner à la nounou.
  • Des légumes bio non cuisinés. J’ai un Picard près de chez moi, j’y achète des haricots verts, petits pois et des mélanges de légumes que j’utilise parfois dans mes plats au Thermomix pour aller vite.
  • Des poissons crus (Picard encore une fois) : poissons maigres et poissons gras pour apporter de la variété.
  • Des steaks hachés bio que je sers occasionnellement aux enfants. Idéal pour un bébé en DME.
  • Des parts de gâteaux fait maisons pour les ressortir à mon fils ainé à l’occasion.

Pourquoi je n’utilise plus de micro-ondes

Il y a quelques mois j’ai découvert la géobiologie. Pour résumer, les géobiologues analysent les différentes ondes qui traversent une habitation et émettent des recommandations afin d’optimiser la qualité de vie de ses habitants. Il dispose d’appareils de mesure et j’ai pu moi-même observer l’effet de mon micro-ondes sur l’un de ces appareils. J’ai pris conscience de ce que je savais déjà plus ou moins : il y a des fuites et ces ondes sont particulièrement puissantes. Je me dis qu’elles ont forcément un impact sur les personnes qu’elles traversent.

J’étais partante pour me débarrasser complètement du micro-ondes mais mon compagnon était moins enthousiaste. Nous avons convenu de le garder mais de nous en servir le moins possible. Nous sommes passés d’une utilisation quotidienne à une utilisation très occasionnelle (moins d’une fois par semaine). Cela ne me manque pas du tout ! Je m’organise autrement.

Conclusion

Tu connais maintenant les 4 équipements qui me font gagner un temps précieux. A côté de ça, il suffit de mettre une petite organisation en place afin d’avoir toujours quelque chose de bon à manger. 
Quelles sont tes astuces pour gagner du temps en cuisine ? N’hésite pas à les partager en commentaire ci-dessous.

29 novembre 2019 0 commentaire
0

A propos de Raphaëlle

Maman de 2 garçons, je suis passionnée de nutrition mais pas de cuisine !

J’anime des ateliers DME pour l’association “Réseau des parents”

Réseau des parents

Je suis membre du Réseau DME “Comme des Grands”

Réseau DME "Comme des grands"
  • Instagram
  • Accueil
  • Ma mission
  • Contact
  • Mentions légales
  • Cookie policy (EU)

©2020 - Coco Amande


Revenir en haut